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Économiser l’eau et les ressources

van Ginkel Swimming Pond

La conscience écologique et l’utilisation parcimonieuse des ressources déterminent de plus en plus notre quotidien. La durabilité et l’impact sur l’environnement sont ainsi au cœur d’un projet de piscine. Alors que les piscines traditionnelles utilisent du chlore pour désinfecter l’eau, tuant toute forme de vie, les piscines naturelles se différencient à peine des lacs naturels. Elles utilisent le pouvoir autonettoyant de la nature : à la place de produits chimiques agressifs, des bactéries et des microbes se chargent de nettoyer l’eau avec, à la clé, le plaisir unique de se baigner dans une eau naturelle. Une eau sans ajout de produits chimiques est non seulement douce pour la peau et les yeux mais assure également la longévité des installations techniques et du liner. 

Consommation réduite d’énergie & d’eau

Une fois remplie, l’eau d’une piscine naturelle peut rester des années dans le bassin et ne doit donc pas être vidée avant l’hiver. Il suffit juste de rajouter de l’eau pour compenser l’évaporation ou après un grand service d’entretien qui n’est, lui, à effectuer qu’au bout de plusieurs années. De plus, il est possible de réutiliser dans le jardin les « eaux usées » ou de les laisser s’infiltrer dans le sol car elles ne contiennent pas de produits nocifs, ce qui renforce le cycle naturel. Il n’y a pas non plus de date limite d’utilisation de l’eau car elle se régénère d’elle-même comme le fait une eau naturelle. Les piscines naturelles permettent, en outre, d’économiser l’électricité et les produits chimiques. L’efficacité énergétique est presque toujours supérieure à celle d’une piscine traditionnelle car l’eau doit être moins brassée. On peut ainsi utiliser de petites pompes moins énergivores car il faut moins de pression qu’avec, par exemple, une filtration à sable. On économise également sur les produits chimiques puisqu’une piscine naturelle fonctionne sans chlore, sel pour l’électrolyse, biocides et autres algicides.

Économiser l'eau et les ressources

Les piscines bio permettent d'économiser non seulement de l'eau, mais aussi des ressources coûteuses comme les produits chimiques et l'électricité. Les piscines naturelles n'utilisent ni chlore, ni sel pour l'électrolyse, ni biocides ou algicides. L'efficacité énergétique est presque toujours supérieure à celle des systèmes traditionnels, car l'eau du bassin doit être moins brassée. Il est ainsi possible d'utiliser des pompes plus petites et plus économiques car la pression nécessaire est moins élevée que pour le fonctionnement de filtres à sable, par exemple. Ainsi, les besoins énergétiques d'une piscine naturelle sont inférieurs à ceux des systèmes traditionnels. Dans les piscines abiotiques, en revanche, il est nécessaire de bien répartir les produits chimiques dans toute la piscine pour maintenir l'eau propre. Cela se traduit par des coûts plus élevés en électricité et en produits chimiques coûteux.

Moins de coûts à long terme

Si l'on considère le cycle de vie moyen d'une piscine, les piscines naturelles présentent plusieurs avantages en termes de coûts : d'une part, il n'est pas nécessaire de vider l'eau chaque année, contrairement aux piscines traditionnelles nettoyées chimiquement, qui doivent généralement être remplies à nouveau en début de saison. Les piscines naturelles utilisent ainsi en moyenne entre 45 et 70% d'eau en moins que les piscines traditionnelles fonctionnant au chlore ou au sel. Les pompes immergées, particulièrement efficaces sur le plan énergétique, que nous utilisons, permettent d'économiser environ 40% d'électricité. Si l'on compare les intrants, les piscines naturelles ne nécessitent que peu d'ajustements de la qualité de l'eau. Dans une piscine naturelle équilibrée, l'effet d'auto-nettoyage maintient l'eau en équilibre et la rend ainsi cristalline. Ce n'est qu'en cas de besoin qu'un peu d'engrais pour les plantes aquatiques, des produits pour abaisser la dureté de l'eau ou un anti algues sont nécessaires. Le système Carbonator de Biotop a fait ses preuves en matière d'équilibre naturel, car il permet d'alimenter le bassin en CO2 à partir de l'air du sol du jardin et d'abaisser ainsi la valeur du pH de l'eau. Pour les piscines au chlore, en revanche, il est nécessaire d'ajouter régulièrement du chlore, des régulateurs de pH et des algicides ou biocides afin de maintenir l'eau propre. Le chlore est un élément hostile à la vie, c'est pourquoi il est utilisé pour la désinfection. D’ailleurs, les piscines au sel fonctionnent aussi avec du chlore actif, qu'elles produisent par électrolyse. Biotop, en revanche, est synonyme d'eau vivante et d'une technologie de filtration efficace qui élimine en grande partie les agents pathogènes, garantissant ainsi une eau de grande qualité.

Biotop pour la faune et la flore

Les baignades naturelles créent un nouvel espace vital pour la flore et la faune, espace qui se réduit de plus en plus, en particulier dans les zones à forte densité de population. Une baignade naturelle dans son jardin, ce n’est pas seulement un lieu de détente et de bien-être mais c’est aussi une oasis pour les plantes et les animaux. Ceci est particulièrement important dans un monde où les températures estivales augmentent. Grâce à l’étanchéité du liner, l’eau d’une baignade naturelle s’évapore moins que dans un lac, offrant ainsi un espace précieux pour les personnes, les animaux et les plantes. Et puis, une baignade naturelle est beaucoup plus attrayante en hiver qu’une piscine traditionnelle. Une étude récente réalisée en Suisse montre comment les petits étangs pourront sauver nos amphibiens pendant les canicules à venir. Cette étude a été publiée dans la revue scientifique PNAS de l’Académie américaine des Sciences.

 

Jakob Schelker

Dr. Jakob Schelker est responsable des services Technique, Recherche & Développement de Biotop P&P International GmbH. IL dispose de nombreuses années d’expérience dans le domaine de l’autoépuration des ruisseaux, rivières et lacs. Dans le cadre de son doctorat, il a étudié l’impact d’une exploitation intensive des forêts sur la qualité de l’eau des ruisseaux. Avant de rejoindre Biotop, il dirigeait un groupe de recherche à l’université de Vienne.  



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